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En voilier vers...

La traversée du Pacifique

Plongez dans le grand bleu

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Trans-Pacifique

Océan Pacifique

Mai - Oct. 2016

5500 NM à la voile

Tamata (FP 46p)

Viskus (EH 33p)

Extrait du carnet de bord "Trans-Pacifique"
"J-1 - 9:00 La Trans-Pacifique commence. 
En fin de matinée, le dernier bout de Terre disparait à l'horizon. Aussitôt, l'Océan nous offre un beau spectacle de bienvenue. Dans un sublime balai d'accrobaties une multitude de dauphins venu de partout jouent de part et d'autre de Tamata. Un rorqual se laisse deviner, les poissons volant n'arrête plus, un barracuda exécute une grande chandelle, une raie un beau flip ... Bienvenue. 
Minuit, j'attaque mon premier quart, la joie fait disparaitre l'angoisse, malgré les orages qui entourent le voilier. 1h15 le pilote auto lâche…"

Le Pacifique s’ouvre à moi, et perdu dans son immensité, je découvre un univers magnifique où l’homme n’est que fourmi face à cet interminable paysage bleu qui dépasse même la ligne d’horizon. Des oiseaux portés par le vent, quelques pêches fructueuses et le passage de requins ramènent un peu de vie pendant la traversée. Chaque lever ou coucher de soleil est une explosion de couleurs chaudes qui envahit le ciel en quelques instants, avant de laisser place à une voute étoilée d’une pureté que je n’avais encore jamais observé auparavant. Les étoiles y sont indénombrables et sous la lumière qu’elles projettent, le phytoplancton s’anime dans le sillage du voilier, créant une sorte de voie lactée aquatique et de couleur verte.

 

C’est à bord de Tamata, un catamaran long d’une douzaine de mètres, que je traverse la plus grande partie du Pacifique sans surface immergée. Un mois de navigation, du canal de Panama jusqu’aux Ile Marquises, un mois plongé dans une immensité bleue enivrante, car quelque soit l’endroit où l’on pose le regard, telle une peinture d’Yves Klein, le bleu y est omniprésent. Après une longue escale à découvrir les Marquises, je remets les voiles, direction l’archipel des Tuamotu, dernière escale avant Tahiti. Fini les iles volcaniques à la végétation luxuriante, ici, sur l’atoll de Fakarava, classé réserve de biosphère par l’UNESCO, le relief le plus haut ne dépasse pas de 10 mètres le niveau de la mer. Nous jetons l’encre à Hirifa, au sud de cet atoll, non loin de la fameuse passe de Tumakohua qui accueille pas moins de 700 requins pendant la saison de reproduction des mérous.

 

Entre îles volcaniques et atolls de rêves, me voilà désormais plongé dans un paradis caché. De ses plages de sable blanc sur fond d’eau turquoise ou sur la cime de ses plus hauts volcans, caché dans une végétation luxuriante, je pars à la découverte de ces iles idylliques, véritable lieux pour rêveurs aux envies d’évasion. J’y rencontre ses habitants et au rythme des danses, des chants et de courses de pirogues, je m’émerveille de leurs cultures, de leurs arts et de leurs traditions. Humain et généreux, je ne passerais pas une seule journée sans compagnie pendant les 6 mois qu’a duré mon voyage. Si bien que pris de court par la saison cyclonique lors de ma visite des iles de la Société, je fût contraint d’écourter ma traversée du Pacifique. 

 

Pour la beauté du paysage et pour l’accueil si chaleureux : Mauruuru roa !

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